Un projet (r)évolutionnaire
On dit qu’au Canada, 40% des aliments produits finissent aux poubelles, à diverses étapes de production, de distribution ou de consommation. Ce pourcentage est énorme, considérant qu’une bonne partie des habitants de la planète ne mangent pas à leur faim.
On dit qu’en 2050, la Terre comptera 9 milliards de bouches à nourrir. C’est avec ce chiffre en vue que le Centre de développement bioalimentaire du Québec (CDBQ) lance, en collaboration avec Recyc-Québec, le Projet 9. Ce projet vise à sensibiliser tous les acteurs de la chaine de production des aliments que nous consommons mais surtout, à les inciter à modifier leurs comportements, et les faire devenir des «évolutionnaires»!
Cette pression écrase donc les micro-organismes et bactéries, sans en altérer les valeurs nutritives, la texture ni le goût. La beauté de la chose c'est que la durée de conservation est allongée jusqu'à 3 fois, ce qui évite l'ajout de sodium ou d'additifs chimiques! C'est une excellente nouvelle pour moi, qui, en bonne consommatrice, tente d'être créative avec les aliments que j'ai dans mon frigo pour éviter les pertes.
J'ai été ravie d'essayer les premiers produits québécois qui ont subi le traitement HPP et je vous confirme que même après un tempe record à «dormir» dans mon réfrigérateur, les produits présentaient la même qualité que je leur connais. Une dizaine d'entreprises alimentaires d'ici utilisent le procédé HPP pour allonger la durée de conservation de leurs produits, notamment la fromagerie La Chaudière, la boucherie de F. Ménard, la Maison du gibier, Yulife, jus IMPRESS et DuBreton.
Voici à titre d'exemple des durées de conservation avec et sans le procédé HPP :
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